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Kleine Vorahnung der métro in der Beschreibung der maisons-modèles der Zukunft: »Les sous-sols, très-spacieux et bien éclairés, communiquent tous ensemble. Ils forment de longues galeries qui suivent le trajet des rues et où l’on a établi un chemin de fer souterrain. Ce chemin de fer n’est pas destiné aux voyageurs, mais seulement aux marchandises encombrantes, au vin, au bois, au charbon, etc., qu’il transporte jusque dans l’intérieur des maisons … Ces voies ferrées souterraines acquirent une importance de plus en plus grande.« Tony Moilin: Paris en l’an 2000 Paris 1869 p 14/15 (Maisons-modèles) [C 5 a, 3]
Fragmente aus Victor Hugos »A l’arc de triomphe«
II…..
…..
»Toujours Paris s’écrie et gronde.
Nul ne sait, question profonde,
Ce que perdrait le bruit du monde
Le jour où Paris se tairait!«
III»Il se taira pourtant! – Après bien des aurores,
Bien des mois, bien des ans, bien des siècles couchés,
Quand cette rive où l’eau se brise aux ponts sonores
Sera rendue aux joncs murmurants et penchés;
Quand La Seine fuira de pierres obstruée,
Usant quelque vieux dôme écroulé dans ses eaux,
Attentive au doux vent qui porte à la nuée
Le frisson du feuillage et le chant des oiseaux;
Lorsqu’elle coulera, la nuit, blanche dans l’ombre,
Heureuse, en endormant son flot longtemps troublé,
De pouvoir écouter enfin ces voix sans nombre
Qui passent vaguement sous le ciel étoilé;
Quand de cette cité, folle et rude ouvrière,
Qui, hâtant les destins à ses murs réservés,
Sous son propre marteau s’en allant en poussière,
Met son bronze en monnaie et son marbre en pavés;
Quand, des toits, des clochers, des ruches tortueuses,
Des porches, des frontons, des dômes pleins d’orgueil
Qui faisaient cette ville, aux voix tumultueuses,
Touffue, inextricable et fourmillante à l’œil,
Il ne restera plus dans l’immense campagne,
Pour toute pyramide et pour tout panthéon,
Que deux tours de granit faites par Charlemagne,
Et qu’un pilier d’airain fait par Napoléon;
Toi, tu compléteras le triangle sublime!«
…..
…..
IV»Arche! alors tu seras éternelle et complète,
Quand tout ce que la Seine en son onde reflète
Aura fui pour jamais,
Quand de cette cité qui fut égale à Rome
Il ne restera plus qu’un ange, un aigle, un homme,
Debout sur trois sommets!«
…..
…..
V»Non, le temps n’ôte rien aux choses.
Plus d’un portique à tort vanté
Dans ses lentes métamorphoses
Arrive enfin à la beauté.
Sur les monuments qu’on révère
Le temps jette un charme sévère
De leur façade à leur chevet.
Jamais, quoiqu’il brise et qu’il rouille,
La robe dont il les dépouille
Ne vaut celle qu’il leur revêt.
C’est le temps qui creuse une ride
Dans un claveau trop indigent;
Qui sur l’angle d’un marbre aride
Passe son pouce intelligent;
C’est lui qui, pour corriger l’œuvre,
Mêle une vivante couleuvre
Aux nœuds d’une hydre de granit.
Je crois voir rire un toit gothique
Quand le temps dans sa frise antique
Ote une pierre et met un nid.«
…..
…..
VIII…..
…..
»Mais non, tout sera mort. Plus rien dans cette plaine
Qu’un peuple évanoui dont elle est encor pleine;
Que l’œil éteint de l’homme et l’œil vivant de Dieu;
Un arc, une colonne, et, là-bas, au milieu
De ce fleuve argenté dont on entend l’écume,
Une église échouée à demi dans la brume.«
…..
…..
2 février 1837Victor Hugo: Œuvres complètes Poésie 3 Paris 1880 p 233-245 [C 6; C 6 a, 1]
Démolitions: sources de renseignement théorique de la construction. »Jamais circonstances ont été plus favorables pour ce genre d’étude, que l’époque où nous vivons. Depuis douze ans, une foule de bâtimens, entre eux des églises, des cloîtres ont été démolis jusqu’aux premières assisses de leur fondation; tous ont procuré … d’utiles instructions.« Charles-François Viel: De l’impuissance des mathématiques pour assurer la solidité des bâtimens Paris 1805 p 43/44 [C 6 a, 2]
Démolitions: »De hautes murailles, zébrées de raies de bistre par les tuyaux des cheminées abattues, découvrent, comme la coupe d’un plan d’architecture, le mystère des distributions intimes … C’est un spectacle curieux que ces maisons ouvertes avec leurs planchers suspendus sur l’abîme, leurs papiers de couleur ou à bouquets marquant encore la forme des chambres, leurs escaliers qui ne conduisent plus à rien, leurs caves mises à jour, leurs éboulements bizarres et leurs ruines violentes; on dirait, moins le ton noirci, ces édifices effondrés, ces architectures inhabitables que Piranèse ébauchait dans ses eaux-fortes d’une pointe fiévreuse.« Théophile Gautier: Mosaïque de ruines (Paris et les Parisiens au XIXe siècle Par MM Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Arsène Houssaye, Paul de Musset, Louis Enault et Du Fayl Paris 1856 p 38/39) [C 7, 1]
Schluß von Lurines Artikel »Les boulevards«: »Les boulevarts mourront d’un anévrisme: l’explosion du gaz.« Paris chez soi Paris 〈1854〉 [Sammelwerk, das bei Paul Boizard erschien] p 62 [C 7, 2]
Baudelaire am 8 Januar 1860 an Poulet-Malassis über Meryon: »Dans une de ses grandes planches, il a substitué à un petit ballon une nuée d’oiseaux de proie, et comme je lui faisais remarquer qu’il était invraisemblable de mettre tant d’aigles dans un ciel parisien, il m’a répondu que cela n’était pas dénué de fondement, puisque ces gens-là (le gouvernement de l’empereur) avaient souvent lâché des aigles pour étudier les présages suivant le rite, – et que cela avait été imprimé dans les journaux, même dans le Moniteur.« cit Gustave Geffroy: Charles Meryon Paris 1926 p 126/127 [C 7, 3]
Zum Triumphbogen: »Der Triumph war eine Institution des römischen Staates und hatte zur Voraussetzung den Besitz des feldherrlichen Rechtes, des militärischen Imperium, das andererseits mit dem Tage der Vollziehung des Triumphes erlosch … Von den mancherlei Vorbedingungen, an die das Recht des Triumphes geknüpft war, war die dringendste die, daß die Grenzzone des Stadtgebietes … nicht vorzeitig überschritten wurde. Andernfalls wäre der Feldherr der Rechte der Kriegsauspicien, die nur für die Kriegshandlung draußen galten, und mit ihnen des Anrechtes auf den Triumph verlustig gegangen … Jede Befleckung, alle Schuld des mordenden Krieges – ob ursprünglich einmal auch die Gefahr, die von den Geistern der Erschlagenen drohte? – ist von Feldherrn und Heer genommen, bleibt … draußen vor dem heiligen Tore zurück … Aus solcher Auffassung erhellt …, daß die porta triumphalis nichts weniger als ein Monument zur Verherrlichung des Triumphes gewesen ist.« Ferdinand Noack: Triumph und Triumphbogen (Vorträge der Bibliothek Warburg V) Lpz 1928 p 150/151, 154) [C 7, 4]
»Edgar Poë a fait passer à travers les rues des capitales le personnage qu’il désigne comme l’Homme des foules. Le graveur inquiet et chercheur est l’Homme des pierres … Voici … un … artiste, qui n’a pas songé et travaillé comme Piranesi, devant les restes de la vie abolie, et dont l’œuvre donne une sensation de nostalgie persistante … C’est Charles Meryon. Son œuvre de graveur est un des poèmes les plus profonds qui aient été écrits sur une ville, et l’originalité singulière de ces pages pénétrantes, c’est qu’elles aient eu immédiatement, quoique directement tracées d’après des aspects vivants, une apparence de vie révolue, qui est morte, ou qui va mourir … Ce sentiment existe indépendamment des reproductions les plus scrupuleuses, les plus réelles, des sujets qui avaient arrêté le choix de l’artiste. Il y avait en lui du voyant, et il devinait sans doute que ces formes si rigides étaient éphémères, que ces curieuses beautés s’en iraient où tout s’en va, il écoutait le langage que parlent les rues et les ruelles sans cesse bousculées, détruites, refaites, depuis les premiers jours de la cité, et c’est pourquoi sa poésie évocatrice rejoint le Moyen-Age à travers la ville du XIXe siècle, dégage la mélancolie de toujours à travers la vision des apparences immédiates.
Le vieux Paris n’est plus. La forme d’une ville
Change plus vite, hélas! que le cœur d’un mortel.
Ces deux vers de Baudelaire pourraient être mis en épigraphe au recueil des œuvres de Meryon.« Gustave Geffroy: Charles Meryon Paris 1926 p 1-3 [C 7 a, 1]
»Die alte porta triumphalis sich schon als Bogentor vorzustellen, liegt keine Nötigung vor. Im Gegenteil wird sie, da sie nur einem symbolischen Akte diente, ursprünglich mit den einfachsten Mitteln errichtet worden sein, also zwei Pfosten mit horizontalem Sturz.« Ferdinand Noack: Triumph und Triumphbogen (Vorträge der Bibliothek Warburg V Lpz 1928 p 168) [C 7 a, 2]
Der Durchmarsch durch den Triumphbogen als rite de passage: »Der Durchmarsch der sich im engen Torwege drängenden Heeresmassen ist verglichen worden mit dem ›Hindurchdrängen durch einen engen Spalt‹, dem man die Bedeutung einer Wiedergeburt zugemessen habe.« Ferdinand Noack: Triumph und Triumphbogen (Vorträge der Bibliothek Warburg V Lpz 1928 p 153) [C 7 a, 3]
Die Phantasien vom Untergang von Paris sind ein Symptom davon, daß die Technik nicht rezipiert wurde. Aus ihnen spricht das dumpfe Bewußtsein, daß mit den großen Städten die Mittel heranwuchsen, sie dem Erdboden gleichzumachen. [C 7 a, 4]
Noack erwähnt »daß der Scipiobogen nicht über der Straße, sondern gegenüber – adversus viam, qua in Capitolium ascenditur – stand … Der rein-monumentale Charakter dieser Bauten, ohne praktische Nebenbedeutung, ist damit bestimmt.« Andererseits spricht der kultische Sinn dieser Bauten ebenso vernehmlich wie aus ihrer Isolierung aus ihrer gelegentlichen Einordnung: »Auch da, wo viele … spätere Bogen stehen, an Straßenanfang und Ende, an und auf Brücken, am Eingange der Fora, an der Stadtgrenze … ist für den … Römer überall ein sakral gefaßter Begriff, wie Grenze oder Schwelle, wirksam gewesen.« Ferdinand Noack: Triumph und Triumphbogen (Vorträge der Bibliothek Warburg V Lpz 1928 p 162 u 169) [C 8, 1]
Über das Fahrrad: »Il ne faut pas, en effet, se tromper sur la portée réelle de la nouvelle monture à la mode qu’un poète appelait, ces jours derniers, le cheval de l’Apocalypse.« L’illustration 12 juin 1869 cit Vendredi 9 octobre 1936 (Louis Chéronnet: Le coin des Vieux) [C 8, 2]
Über den Brand, der das Hippodrom vernichtete: »Les commères du quartier voient dans ce sinistre la colère du Ciel punissant le spectacle coupable des vélocipédeuses.« Le Gaulois 2 (?3?) octobre 1869 cit Vendredi 9 octobre 1936 (Louis Chéronnet: Le coin des Vieux) Im Hippodrom wurden Damenwettfahrten zu Rad veranstaltet. [C 8, 3]
Caillois will zum Verständnis der »Mystères de Paris« und ähnlicher Werke den roman noir, zumal die »Mystères du Chateau d’Udolphe« heranziehen, besonders wegen der »importance prépondérante des caves et des souterrains«. Roger Caillois: Paris, mythe moderne (N〈ouvelle〉 R〈evue〉 F〈rançaise〉 XXV, 284 1 mai 1937 p 686) [C 8, 4]
»Toute la rive gauche, depuis la Tour de Nesle … jusqu’à la Tombe Issoire … n’est qu’une trappe du haut en bas. Et si les démolitions modernes révèlent les mystères du dessus de Paris, un jour peut-être les habitants de la rive gauche se réveilleront effrayés en découvrant les mystères du dessous.« Alexandre Dumas: Les Mohicans de Paris III Paris 1863 [C 8, 5]
»Cette intelligence de Blanqui, … cette tactique de silence, cette politique de catacombes, devaient parfois faire hésiter Barbès comme devant … les escaliers soudain béants et plongeant aux caves, d’une maison mal connue.« Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1926 I p 72 [C 8, 6]
Messac zitiert (〈Le »Detective Novel« et l’influence de la pensée scientifique, Paris 1929〉 p 419) aus Vidocq: Mémoires XLV: »Paris est un point sur le globe, mais ce point est un cloaque; à ce point aboutissent tous les égoûts.« [C 8 a, 1]
Le Panorama Revue critique et littéraire Paraissant tous les cinq jours in I, 3, seiner letzten Nummer vom 25 février 1840 unter der Rubrik »Questions difficiles à résoudre«: »L’univers finit-il demain? sa durée éternelle doit-elle voir la ruine de notre planète? ou cette dernière qui a l’honneur de nous porter survivra-t-elle au reste des mondes?« Sehr bezeichnend, daß so in einer Revue geschrieben werden konnte. (Übrigens gesteht man im ersten Heft A nos lecteurs, daß man das Panorama gegründet hat, um Geld zu verdienen.) Begründer war der Vaudevillist Hippolyte Lucas. [C 8 a, 2]
»Sainte qui rameniez tous les soirs au bercail
Le troupeau tout entier, diligente bergère,
Quand le monde et Paris viendront à fin de bail,
Puissiez-vous d’un pas ferme et d’une main légère
Dans la dernière cour par le dernier portail
Ramener par la voûte et le double vantail
Le troupeau tout entier à la droite du père.«
Charles Péguy: La tapisserie de Sainte-Geneviève cit Marcel Raymond: De Baudelaire au surréalisme Paris 1933 p 219 [C 8 a, 3]
Verdächtigung der Klöster und der Geistlichen in der Kommune: »Plus encore qu’à l’occasion de la rue de Picpus, tout fut mis en œuvre pour exciter, grâce aux caveaux de Saint-Laurent, la passion populaire. A la voix de la presse s’ajouta la publicité par l’image. Etienne Carjat photographia, ›à l’aide de la lumière électriques‹, les squelettes … Après Picpus, après Saint-Laurent, à quelques jours d’intervalle, le couvent de l’Assomption et l’église Notre-Dame-des-Victoires. Un vent de folie soufflait sur la capitale. Partout l’on pensait trouver des caveaux et des squelettes.« Georges Laronze: Histoire de la Commune de 1871 Paris 1928 p 370 [C 8 a, 4]
1871〈:〉 »L’imagination populaire pouvait se donner libre cours. Elle ne s’en fit point faute. Pas de chef de service qui n’ait eu la pensée de découvrir le moyen de trahison décidément à la mode, le souterrain. A la prison de Saint-Lazare, on chercha le souterrain qui, de la chapelle, devait communiquer avec Argenteuil, c’est-à-dire franchir deux bras de la Seine et une dizaine de kilomètres à vol d’oiseau. A Saint-Sulpice, le souterrain aboutissant au château de Versailles.« Georges Laronze: Histoire de la Commune de 1871 Paris 1928 p 399 [C 8 a, 5]
»De fait, les hommes avaient bien remplacé l’eau préhistorique. Beaucoup de siècles après qu’elle se fut retirée, ils avaient recommencé un épanchement semblable. Ils s’étaient étalés dans les mêmes creux, allongés selon les mêmes cheminements. C’est là-bas, du côté de Saint-Merri, du Temple, de l’Hôtel de Ville, du côté des Halles, du cimetière des Innocents et de l’Opéra, c’est aux endroits d’où l’eau avait eu le plus de peine à partir, et qui en étaient restés tout suintants d’infiltrations ou de ruissellements souterrains, que les hommes aussi avaient le plus complètement saturé le sol. Les quartiers les plus denses et les plus actifs pesaient encore sur d’anciens marécages.« Jules Romains: Les hommes de bonne volonté I Le 6 octobre Paris 〈1932〉 p 191 [C 9, 1]
Baudelaire und die Friedhöfe: »Derrière les hauts murs des maisons, vers Montmartre, vers Ménilmontant, vers Montparnasse, il imagine, à la nuit tombante, les cimetières urbains, ces trois autres cités dans la grande, cités plus petites, en apparence, que la cité des vivants, puisque celle-ci semble les contenir, mais combien plus vastes, en réalité, combien plus populeuses, avec leurs cases serrées, étagées en profondeur; et, dans des lieux mêmes où la foule aujourd’hui circule, square des Innocents, par exemple, il évoque les anciens ossuaires nivelés ou disparus, engloutis dans les flots du temps avec tous leurs morts, comme les bateaux sombrés avec leur équipage.« François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire (Le roman des grandes existences 6) Paris 〈1926〉 p 186/187 [C 9, 2]
Parallelstelle zur Ode à l’Arc de triomphe. Der Mensch ist angeredet:
»Et quant à tes cités, Babels de monuments
Où parlent à la fois tous les événements,
Qu’est-ce que cela pèse? arches, tours, pyramides,
Je serais peu surpris qu’en ses rayons humides
L’aube les emportât pêle-mêle un matin
Avec les gouttes d’eau de la sauge et du thym.
Et ton architecture étagée et superbe
Finit par n’être plus qu’un tas de pierre et d’herbe
Où, la tête au soleil, siffle l’aspic subtil.«
Victor Hugo: La fin de Satan Dieu Paris 1911 (Dieu–L’Ange) p 475/476 [C 9, 3]
Léon Daudet über den Blick von Sacré Cœur auf Paris. »On regarde d’en haut ce peuple de palais, de monuments, de maisons, de masures qui a l’air rassemblé en vue d’un cataclysme, ou de plusieurs cataclysmes, soit météorologiques, soit sociaux … Amateur des sanctuaires haut placés, qui me fouettent l’esprit et les nerfs dans l’âpreté salubre du vent, j’ai passé des heures à Fourvières, regardant Lyon; à Notre Dame de la Garde, regardant Marseille; au Sacré-Cœur regardant Paris … Eh! bien, à un moment donné, j’entendais en moi comme un tocsin, comme un avertissement bizarre, et je voyais ces trois villes magnifiques … menacées d’effondrement, de dévastation par l’eau et le feu, de carnage, d’usure soudaine, pareilles à des forêts foudroyées en bloc. D’autres fois, je les voyais rongées par un mal obscur, souterrain, qui faisait choir tels monuments tels quartiers, des pans entiers de hautes demeures … De ces promontoires, ce qui apparaît le mieux, c’est la menace. L’agglomération est menaçante, le labeur géant est menaçant; car l’homme a besoin de travailler, c’est entendu, mais il a aussi d’autres besoins … Il a besoin de s’isoler et de se grouper, de crier et de se révolter, de s’apaiser et de se soumettre … Enfin le besoin suicidaire est en lui, et, dans la société qu’il forme, plus vif que l’instinct dit de conservation. Aussi ce qui étonne quand on visite Paris, Lyon ou Marseille, du haut du Sacré-Cœur, de Fourvières, de Notre-Dame de la Garde, c’est que Paris, Lyon, Marseille aient duré.« Léon Daudet: Paris vécu I Rive droite Paris 〈1930〉 p 220/221 [C 9 a, 1]
»Nous possédons depuis Polybe une longue série de descriptions antiques de vieilles villes célèbres dont les rangées de maisons vides se sont écroulées lentement, tandis que sur leur forum et leur gymnase les troupeaux paissent, et que leurs amphithéâtres sont couverts de moissons d’où émergent encore des statues et des Hermès. Au Ve siècle, Rome avait la population d’un village, mais ses palais des empereurs étaient encore habitables.« Oswald Spengler: Le déclin de l’Occident II, 1 Paris 1933 p 151 [C 9 a, 2]
Die Langeweile, ewige Wiederkehr
»Will denn die Sonne alle Träume morden,
die blassen Kinder meiner Lustreviere?
Die Tage sind so still und grell geworden.
Erfüllung lockt mit wolkigen Gesichten.
Mich packt die Angst, daß ich mein Heil verliere.
Wie wenn ich ginge, meinen Gott zu richten.«
Jakob van Hoddis»Die Langeweile wartet auf den Tod.«
Johann Peter Hebel»Attendre c’est la vie.«
Victor HugoKind mit seiner Mutter im Panorama. Das Panorama stellt die Schlacht bei Sedan dar, das Kind findet alles sehr schön: »Nur schade, daß der Himmel so trübe ist.« – »So ist das Wetter im Krieg« erwidert die Mutter. ■ Dioramen ■
Also auch Panoramen sind im Grunde dieser Nebelwelt verschworen, das Licht ihrer Bilder bricht wie durch Regensträhnen hindurch. [D 1, 1]
»Ce Paris-là [sc. de Baudelaire] est très différent du Paris de Verlaine qui, pourtant, lui-même, a déjà bien changé. L’un est sombre et pluvieux, comme un Paris sur lequel l’image de Lyon se serait superposée; l’autre est blanchâtre et poussiéreux comme un pastel de Raffaelli. L’un est asphyxiant, l’autre aéré, avec des bâtisses neuves, isolées dans des terrains vagues, et la barrière, non loin, aux tonnelles flétries.« François Porché: La vie douloureuse de Charles Baudelaire Paris 1926 p 119 [D 1, 2]
Wie gerade die kosmischen Kräfte auf den hohlen und brüchigen Menschen nur narkotisierend wirken, das bekundet dessen Verhältnis zu einer ihrer höchsten und lindesten Manifestationen – zum Wetter. Nichts ist bezeichnender, als daß gerade diese innigste und geheimnisvollste Wirkung, die auf die Menschen vom Wetter ausgeht, der Kanevas ihres leersten Geschwätzes hat werden müssen. Nichts langweilt den gewöhnlichen Menschen mehr als der Kosmos. Daher für ihn die innigste Verbindung von Wetter und Langeweile. Wie schön die ironische Überwindung dieses Verhaltens in der Geschichte vom spleenigen Engländer, der eines morgens aufwacht und sich erschießt, weil es regnet. Oder Goethe: Wie er in seinen meteorologischen Studien das Wetter zu durchleuchten wußte, so daß man versucht ist zu sagen, er sei auf diese Arbeit gekommen, nur um auf diese Weise sogar das Wetter seinem wachen, schaffenden Leben einbeziehen zu können. [D 1, 3]
Baudelaire als Dichter des »Spleen de Paris«. »Un des caractères essentiels de cette poésie, en effet, c’est l’ennui dans la brume, ennui et brouillard mêlés (brouillard des villes); en un mot, c’est le spleen.« François Porche: La vie douloureuse de Charles Baudelaire Paris 1926 p 184 [D 1, 4]
Emile Tardieu ließ 1903 in Paris ein Buch »L’ennui« erscheinen, in dem alle menschliche Aktivität als ein untauglicher Versuch soll erwiesen werden, dem ennui zu entgehen, zugleich aber alles was war, ist und sein wird als die unerschöpfliche Nahrung dieses selben Gefühls. Hört man das, so möchte man glauben irgend ein gewaltiges Literaturdenkmal 〈vor sich zu haben〉: ein Monument aere perennius dem taedium vitae der Römer zu Ehren. Es ist aber nur die süffisante, mesquine Wissenschaft eines neuen Homais, der alles Große, den Heroismus des Helden und die Askese des Heiligen als Beweisstücke seinem einfallsarmen, spießbürgerlichen Mißvergnügen hörig macht. [D 1, 5]
»Quand les Français allèrent en Italie soutenir les droits de la couronne de France sur le duché de Milan et sur le royaume de Naples, ils revinrent émerveillés des précautions que le génie italien avait trouvées contre l’excessive chaleur; et, de l’admiration pour les galeries, ils passèrent à l’imitation. Le climat pluvieux de ce Paris, si célèbre par ses boues, suggéra les piliers, qui furent une merveille du vieux temps. On eût ainsi, plus tard, la place Royale. Chose étrange! ce fut par les mêmes motifs que, sous Napoléon, se construisirent les rues de Rivoli, de Castiglione, et la fameuse rue des Colonnes.« Auch der Turban kam so aus Ägypten〈.〉 Le diable à Paris Paris 1845 II p 11/12 (Balzac: Ce qui disparaît de Paris)
Um wieviel Jahre war der anfangs erwähnte Krieg von der napoleonischen Expedition nach Italien getrennt? Und wo liegt die rue des Colonnes? [D 1, 6]
»Les averses ont donné naissance à lieu des aventures.« Abnehmende magische Kraft des Regens. Imperméable. [D 1, 7]
Als Staub nimmt der Regen an den Passagen seine Revanche. – Staub legte sich unter Louis-Philippe sogar über die Revolutionen. Als sich der junge Herzog von Orléans »mit der Prinzessin von Mecklenburg vermählte, feierte man ein großes Fest in jenem berühmten Ballsaale, auf dem sich die ersten Symptome der Revolution gezeigt hatten. Man räumte den Saal für das Fest des jungen Brautpaares auf und fand ihn so, wie ihn die Revolution verlassen hatte. Noch sah man auf der Erde die Spuren des militairischen Bankettes, sah Lichtstumpfe, zerbrochne Gläser, Champagnerkorke, sah die zertretenen Cokarden der Gardes du Corps und die festlichen Bänder der Offiziere des Regiments von Flandern.« Karl Gutzkow: Briefe aus Paris Leipzig 1842 II p 87 Eine historische Szene wird zum Panoptikumsbestandteil. ■ Diorama ■ Staub und erstickte Perspektive ■ [D 1 a, 1]
»Il explique que la rue Grange-Batelière est particulièrement poussiéreuse, qu’on se salit terriblement dans la rue Réaumur.« Louis Aragon: Le paysan de Paris Paris 1926 p 88 [D 1 a, 2]
Plüsch als Staubfänger. Geheimnis des in der Sonne spielenden Staubes. Der Staub und die »gute Stube«. »Kurz nach 1840 erscheinen die französischen ganz überpolsterten Möbel und mit ihnen gelangt der Tapezierstil zu ausschließlicher Herrschaft.« Max von Boehn: Die Mode im XIX. Jahrhundert II München 1907 p 131 Andere Anstalten, Staub aufzuwirbeln: die Schleppe. »Neuerdings ist gleichzeitig auch die wirkliche Schleppe wieder mehr aufgekommen, wird nun aber, um den Übelstand des Straßenfegens zu vermeiden, mit Hülfe eines Hakens und einer Schnur im Gehen gehalten und getragen.« Friedrich Theodor Vischer: Mode und Zynismus Stuttgart 1879 p 12 ■ Staub und erstickte Perspektive ■ [D 1 a, 3]
Die galerie du thermomètre und galerie du baromètre in der passage de l’opéra. [D 1 a, 4]
Ein Feuilletonist der vierziger Jahre, der einmal vom pariser Wetter handelt, hat festgestellt, daß Corneille nur ein einziges Mal (im Cid) von den Sternen gesprochen, Racine nur ein einziges Mal von »soleil« geschrieben hat und er behauptet, die Sterne und Blumen seien erst in Amerika durch Chateaubriand für die Literatur entdeckt und in Paris heimisch gemacht worden. (Nach Victor Méry: Le climat de Paris im Diable à Paris 〈Bd. 1 Paris 1845 p 245〉) [D 1 a, 5]