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Aus Blanquis »L’éternité par les astres«: »Quel homme ne se trouve parfois en présence de deux carrières? Celle dont il se détourne lui ferait une vie bien différente, tout en le laissant la même individualité. L’une conduit à la misère, à la honte, à la servitude. L’autre menait à la gloire, à la liberté. Ici une femme charmante et le bonheur; là une furie et la désolation. Je parle pour les deux sexes. On prend au hasard ou au choix, n’importe, on n’échappe pas à la fatalité. Mais la fatalité ne trouve pas pied dans l’infini, qui ne connaît point l’alternative et a place pour tout. Une terre existe où l’homme suit la route dédaignée dans l’autre par le sosie. Son existence se dédouble, un globe pour chacune, puis se bifurque une seconde, une troisième fois, de milliers de fois. Il possède ainsi des sosies complets et des variantes innombrables de sosies, qui multiplient et représentent toujours sa personne, mais ne prennent que des lambeaux de sa destinée. Tout ce qu’on aurait pu être ici-bas, on l’est quelque part ailleurs. Outre son existence entière, de la naissance à la mon, que l’on vit sur une foule de terres, on en vit sur d’autres dix mille éditions différentes.« cit Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 399 [D 6, 1]
Aus dem Schluß der »Eternité par les astres«: »Ce que j’écris en ce moment dans un cachot du fort du Taureau, je l’ai écrit et je l’écrirai pendant l’éternité, sur une table, avec une plume, sous des habits, dans des circonstances toutes semblables.« cit Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 401 Unmittelbar anschließend Geffroy: »Il écrit ainsi son sort dans le nombre sans fin des astres et à tous les instants de la durée. Son cachot se multiple jusqu’à l’incalculable. Il est, dans l’univers entier, l’enfermé qu’il est sur cette terre, avec sa force révoltée, sa pensée libre.« [D 6, 2]
Aus dem Schluß von L’éternité par les astres: »A l’heure présente, la vie entière de notre planète, depuis la naissance jusqu’à la mort, se détaille, jour par jour, sur des myriades d’astres-frères, avec tous ses crimes et ses malheurs. Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme dans une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain, le fardeau de son orgueil. Même monotonie, même immobilisme dans les astres étrangers. L’univers se répète sans fin et piaffe sur place.« cit Gustave Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 402 [D 6 a, 1]
Blanqui betont ausdrücklich den wissenschaftlichen Charakter seiner Thesen, die nichts mit fourierschen Spielereien zu tun hätten. 〈»〉Il faut arriver à admettre que chaque combinaison particulière du matériel et du personnel ›doit se répeter des milliards de fois pour faire face aux nécessités de l’infini〈‹〉.« cit Geffroy: L’enfermé Paris 1897 p 400 [D 6 a, 2]
Menschenfeindschaft Blanquis: »Les variations commencent avec les êtres animés qui ont des volontés, autrement dit, des caprices. Dès que les hommes interviennent surtout, la fantaisie intervient avec eux. Ce n’est pas qu’ils puissent toucher beaucoup à la planète …. Leur turbulence ne trouble jamais sérieusement la marche naturelle des phénomènes physiques, mais elle bouleverse l’humanité. Il faut donc prévoir cette influence subversive qui … déchire les nations et culbute les empires. Certes, ces brutalités s’accomplissent, sans même égratigner l’épiderme terrestre. La disparition des perturbateurs ne laisserait pas trace de leur présence soi-disant souveraine, et suffirait pour rendre à la nature sa virginité à peine effleurée.« Blanqui: Eternité 〈par les astres〉 p 63/4 [D 6 a, 3]
Schlußkapitel (VIII Résumé) von Blanqui’s »Eternité par les astres«: »L’univers tout entier est composé de systèmes stellaires. Pour les créer, la nature n’a que cent corps simples à sa disposition. Malgré le parti prodigieux qu’elle sait tirer de ces ressources et le chiffre incalculable de combinaisons qu’elles permettent à sa fécondité, le résultat est nécessairement un nombre fini, comme celui des éléments eux-mêmes, et pour remplir l’étendue, la nature doit répéter à l’infini chacune de ses combinaisons originales ou types. / Tout astre, quel qu’il soit, existe donc en nombre infini dans le temps et dans l’espace, non pas seulement sous l’un de ses aspects, mais tel qu’il se trouve à chacune des secondes de sa durée, depuis la naissance jusqu’à la mort. Tous les êtres répartis à sa surface, grands ou petits, vivants ou inanimés, partagent le privilège de cette pérennité. / La terre est l’un de ces astres. Tout être humain est donc éternel dans chacune des secondes de son existence. Ce que j’écris en ce moment dans un cachot du fort du Taureau, je l’ai écrit et je l’écrirai pendant l’éternité, sur une table, avec une plume, sous des habits, dans des circonstances toutes semblables. Ainsi de chacun. / Toutes ces terres s’abîment, l’une après l’autre, dans les flammes rénovatrices, pour en renaître et y retomber encore, écoulement monotone d’un sablier qui se retourne et se vide éternellement lui-même. C’est du nouveau toujours vieux, et du vieux toujours nouveau. / Les curieux de vie ultra-terrestre pourront cependant sourire à une conclusion mathématique qui leur octroie, non pas seulement l’immortalité, mais l’éternité? Le nombre de nos sosies est infini dans le temps et dans l’espace. En conscience, on ne peut guère exiger davantage. Ces sosies sont en chair et en os, voire en pantalon et paletot, en crinoline et en chignon. Ce ne sont point là des fantômes, c’est de l’actualité éternisée. / Voici néanmoins un grand défaut: il n’y a pas progrès. Hélas! non, ce sont des rééditions vulgaires, des redites. Tels les exemplaires des mondes passés, tels ceux des mondes futurs. Seul, le chapitre des bifurcations reste ouvert à l’espérance. N’oublions pas que tout ce qu’on aurait pu être ici-bas, on l’est quelque part ailleurs. / Le progrès n’est ici-bas que pour nos neveux. Ils ont plus de chance que nous. Toutes les belles choses que verra notre globe, nos futurs descendants les ont déjà vues, les voient en ce moment et les verront toujours, bien entendu, sous la forme de sosies qui les ont précédés et qui les suivront. Fils d’une humanité meilleure, ils nous ont déjà bien bafoués et bien conspués sur les terres mortes, en y passant après nous. Ils continuent à nous fustiger sur les terres vivantes d’où nous avons disparu, et nous poursuivront à jamais de leur mépris sur les terres à naître. / Eux et nous, et tous les hôtes de notre planète, nous renaissons prisonniers du moment et du lieu que les destins nous assignent dans la série de ses avatars. Notre pérennité est un appendice de la sienne. Nous ne sommes que des phénomènes partiels de ses résurrections. Hommes du XIXe siècle, l’heure de nos apparitions est fixée à jamais, et nous ramène toujours les mêmes, tout au plus avec la perspective de variantes heureuses. Rien là pour flatter beaucoup la soif du mieux. Qu’y faire? Je n’ai point cherché mon plaisir, j’ai cherché la vérité. Il n’y a ici ni révélation, ni prophète, mais une simple déduction de l’analyse spectrale et de la cosmogonie de Laplace. Ces deux découvertes nous font éternels. Est-ce une aubaine? Profitons-en. Est-ce une mystification? Résignons-nous / … / Au fond, elle est mélancolique cette éternité de l’homme par les astres, et plus triste encore cette séquestration des mondes-frères par l’inexorable barrière de l’espace. Tant de populations identiques qui passent sans avoir soupçonné leur mutuelle existence! Si, bien. On la découvre enfin au XIXe siècle. Mais qui voudra y croire? / Et puis, jusqu’ici, le passé pour nous représentait la barbarie, et l’avenir signifiait progrès, science, bonheur, illusion! Ce passé a vu sur tous nos globes-sosies les plus brillantes civilisations disparaître, sans laisser une trace, et elles disparaîtront encore sans en laisser davantage. L’avenir reverra sur des milliards de terres les ignorances, les sottises, les cruautés de nos vieux âges! / A l’heure présente, la vie entière de notre planète, depuis la naissance jusqu’à la mort, se détaille, jour par jour, sur des myriades d’astres-frères, avec tous ses crimes et ses malheurs. Ce que nous appelons le progrès est claquemuré sur chaque terre, et s’évanouit avec elle. Toujours et partout, dans le camp terrestre, le même drame, le même décor, sur la même scène étroite, une humanité bruyante, infatuée de sa grandeur, se croyant l’univers et vivant dans sa prison comme dans une immensité, pour sombrer bientôt avec le globe qui a porté dans le plus profond dédain, le fardeau de son orgueil. Même monotonie, même immobilisme dans les astres étrangers. L’univers se répète sans fin et piaffe sur place. L’éternité joue imperturbablement dans l’infini les mêmes représentations.« A Blanqui: L’éternité par les astres Hypothèse astronomique Paris 1872 p 73-76 Der fehlende Abschnitt verweilt bei der »consolation« der Vorstellung, daß die auf der Erde entrückten Lieben unserm Ebenbild auf einem andern Stern als Ebenbilder zur Stunde Gesellschaft leisten. [D 7; D 7 a]
»Denken wir diesen Gedanken in seiner furchtbarsten Form: das Dasein, so wie es ist, ohne Sinn und Ziel, aber unvermeidlich wiederkehrend, ohne ein Finale in’s Nichts: ›die ewige Wiederkehr‹. [p 45] … Wir leugnen Schluß-Ziele: hätte das Dasein eins, so müßte es erreicht sein.« Friedrich Nietzsche: Gesammelte Werke München 〈1926〉 XVIII (Der Wille zur Macht, Erstes Buch) p 46 [D 8, 1]
»Die Lehre der ewigen Wiederkunft würde gelehrte Voraussetzungen haben.« Nietzsche: Ges. Werke München XVIII p 49 (Der Wille zur Macht, Erstes Buch) [D 8, 2]
»Die alte Gewohnheit aber, bei allem Geschehen an Ziele … zu denken, ist so mächtig, daß der Denker Mühe hat, sich selber die Ziellosigkeit der Welt nicht wieder als Absicht zu denken. Auf diesen Einfall – daß also die Welt absichtlich einem Ziele ausweiche … – müssen alle Die verfallen, welche der Welt das Vermögen zur ewigen Neuheit aufdecretiren mochten [p 369] … Die Welt, als Kraft, darf nicht unbegrenzt gedacht werden, denn sie kann nicht so gedacht werden … Also – fehlt der Welt auch das Vermögen zur ewigen Neuheit.« Nietzsche: GW XIX 〈München 1926〉 p 370 (Der Wille zur Macht, Viertes Buch) [D 8, 3]
»Die Welt … lebt von sich selber: ihre Excremente sind ihre Nahrung.« Nietzsche: GW XIX p 371 (Der Wille zur Macht, Viertes Buch) [D 8, 4]
Die Welt »ohne Ziel, wenn nicht im Glück des Kreises ein Ziel liegt, ohne Willen, wenn nicht ein Ring zu sich selber guten Willen hat.« Nietzsche: Gesammelte Werke München XIX p 374 (Der Wille zur Macht, Viertes Buch) [D 8, 5]
Zur ewigen Wiederkunft: »Der große Gedanke als Medusenhaupt: alle Züge der Welt werden starr, ein gefrorener Todeskampf.« Friedrich Nietzsche: Gesammelte Werke München 〈1925〉 XIV Aus dem Nachlaß 1882-1888 p 188 [D 8, 6]
»Wir schufen den schwersten Gedanken, – nun laßt uns das Wesen schaffen, dem er leicht und selig ist!« Nietzsche: Gesammelte Werke München XIV Aus dem Nachlaß 1882-1888 p 179 [D 8, 7]
Analogie der späten Hinwendung zu den Naturwissenschaften bei Engels und bei Blanqui〈.〉 [D 8, 8]
»Wenn die Welt als bestimmte Größe von Kraft und als bestimmte Zahl von Kraftcentren gedacht werden darf – und jede andre Vorstellung bleibt … unbrauchbar –, so folgt daraus, daß sie eine berechenbare Zahl von Combinationen, im großen Würfelspiel ihres Daseins, durchzumachen hat. In einer unendlichen Zeit würde jede mögliche Combination irgendwann einmal erreicht sein; mehr noch: sie würde unendliche Male erreicht sein. Und da zwischen jeder Combination und ihrer nächsten Wiederkehr alle überhaupt noch möglichen Combinationen abgelaufen sein müßten …, so wäre damit ein Kreislauf von absolut identischen Reihen bewiesen … Diese Conception ist nicht ohne Weiteres eine mechanistische: denn wäre sie das, so würde sie nicht eine unendliche Wiederkehr identischer Fälle bedingen, sondern einen Finalzustand. Weil die Welt ihn nicht erreicht hat, muß der Mechanismus uns als unvollkommne und nur vorläufige Hypothese gelten.« Nietzsche: Gesammelte Werke München 〈1926〉 XIX p 373 (Der Wille zur Macht, Viertes Buch) [D 8 a, 1]
In der Idee der ewigen Wiederkunft überschlägt der Historismus des 19ten Jahrhunderts sich selbst. Ihr zufolge wird jede Überlieferung, auch die jüngste, zu der von etwas, was sich schon in der unvordenklichen Nacht der Zeiten abgespielt hat. Die Tradition nimmt damit den Charakter einer Phantasmagorie an, in der die Urgeschichte in modernster Ausstaffierung über die Bretter geht. [D 8 a, 2]
Nietzsches Bemerkung, die Lehre von der ewigen Wiederkunft schließe den Mechanismus nicht ein, scheint das Phänomen des perpetuum mobile (nichts anderes würde die Welt nach seiner Lehre sein) als Instanz gegen die mechanistische Weltauffassung geltend zu machen. [D 8 a, 3]
Zum Problem: Moderne und Antike. »Jenes haltlos und sinnlos gewordene Dasein und diese unfaßlich und unsinnlich gewordene Welt kommen zusammen im Wollen der ewigen Wiederkunft des Gleichen als dem Versuch: auf der Spitze der Modernität im Sinnbild zu wiederholen das griechische Leben im lebendigen Kosmos der sichtbaren Welt.« Karl Löwith: Nietzsches Philosophie der ewigen Wiederkunft des Gleichen Berlin 1935 p 83 [D 8 a, 4]
»L’éternité par les astres« ist vier, spätestens fünf Jahre nach Baudelaires Tod geschrieben (gleichzeitig mit der Commune de Paris?) – Es zeigt sich in dieser Schrift, was die Sterne in der Welt anrichten, aus der Baudelaire sie mit gutem Grunde ausschloß. [D 9, 1]
Die Idee der ewigen Wiederkunft zaubert aus der Misere der Gründerjahre die Phantasmagorie des Glücks hervor. Diese Lehre ist ein Versuch, die einander widersprechenden Tendenzen der Lust mit einander zu vereinbaren: die der Wiederholung und die der Ewigkeit. Dieser Heroismus ist ein Gegenstück zu dem Heroismus von Baudelaire, der aus der Misere des second empire die Phantasmagorie der Moderne hervorzaubert. [D 9, 2]
Der Gedanke der ewigen Wiederkehr kam auf als die Bourgeoisie der bevorstehenden Entwicklung der von ihr ins Werk gesetzten Produktionsordnung nicht mehr ins Auge zu blicken wagte. Der Gedanke Zarathustras und der ewigen Wiederkunft und die gestickte Devise des Schlummerkissens »Nur ein Viertelstündchen« gehören zusammen. [D 9, 3]
Kritik an der Lehre von der ewigen Wiederkunft: »Als Naturwissenschaftler ist … Nietzsche ein philosophierender Dilettant und als Religionsstifter ein ›Zwitter von Krankheit und Wille zur Macht‹.« [Vorwort zu Ecce Homo] (p 83) »Die ganze Lehre scheint somit nichts anderes als ein Experiment des menschlichen Willens zu sein und als ein Versuch zur Verewigung unsres Tuns und Lassens, ein atheistischer Religionsersatz. Dem entspricht der Stil der Predigt und die Komposition des Zarathustra, die oft bis ins einzelne das Neue Testament imitiert.« (p 86/87) Karl Lowith: Nietzsches Philosophie der ewigen Wiederkunft des Gleichen Berlin 1935 [D 9, 4]
Es gibt einen Entwurf, in dem Cäsar statt Zarathustra der Träger von Nietzsches Lehre ist. (Löwith p 73) Das ist von Wichtigkeit. Es unterstreicht daß Nietzsche die Komplizität seiner Lehre mit dem Imperialismus ahnte. [D 9, 5]
Löwith nennt Nietzsches »neue Wahrsagung … die Einheit … erstens von der aus den Sternen des Himmels und zweitens von der aus dem Nichts, welches die letzte Wahrheit in der Wüste der Freiheit des eigenen Könnens ist«. Löwith p 81 [D 9, 6]
Aus Les étoiles von Lamartine:
»Alors ces globes d’or, ces îles de lumière,
Que cherche par instinct la rêveuse paupière,
Jaillissent par milliers de l’ombre qui s’enfuit,
Comme une poudre d’or sur les pas de la nuit;
Et le souffle du soir qui vole sur sa trace
Les sème en tourbillons dans le brillant espace.«
»Tout ce que nous cherchons, l’amour, là vérité,
Ces fruits tombés du ciel, dont la terre a goûté,
Dans vos brillants climats que le regard envie
Nourrissent à jamais les enfants de la vie;
Et l’homme un jour peut-être, à ses destins rendu,
Retrouvera chez vous tout ce qu’il a perdu.«
Lamartine: Œuvres complètes I Paris 1850 p 221 und 224 (Méditations) Die Meditation schließt mit einer Träumerei, in der Lamartine sich selber als Stern unter die Sterne versetzt wissen will. [D 9 a, 1]
Aus L’infini dans les cieux von Lamartine:
»Et l’homme cependant, cet insecte invisible,
Rampant dans les sillons d’un globe imperceptible,
Mesure de ces feux les grandeurs et les poids,
Leur assigne leur place, et leur route, et leurs lois,
Comme si, dans ses mains que le compas accable,
Il roulait ces soleils comme des grains de sable!«
»Et Saturne obscurci de son anneau lointain!«
Lamartine: Œuvres complètes Paris 1850 p 81/82 und 82 (Harmonies poétiques et religieuses) [D 9 a, 2]
Dislokation der Hölle: »Et, finalement, quel est le lieu des peines? Toutes les régions de l’univers d’une condition analogue à la terre et pires encore.« Jean Reynaud: Terre et Ciel Paris 1854 p 377 Das ungewöhnlich törichte Buch gibt seinen theologischen Synkretismus, seine philosophie religieuse als die neue Theologie aus. Die Ewigkeit der Höllenstrafen ist ein Irrglaube: »l’ancienne trilogie Terre, Ciel et Enfer se trouve donc finalement réduite à la dualité druidique Terre et Ciel.« p XIII [D 9 a, 3]
Das Warten ist gewissermaßen die ausgefütterte Innenseite der Langenweile. (Hebel: Die Langeweile wartet auf den Tod.) [D 9 a, 4]
»J’arrivais le premier; j’étais fait pour l’attendre.« J-J Rousseau: Les confessions éd Hilsum Paris 〈1931〉 III p 115 [D 9 a, 5]
Erste Andeutung der Lehre von der ewigen Wiederkunft am Ende des vierten Buches der »Fröhlichen Wissenschaft«: »Wie, wenn dir eines Tages oder Nachts ein Dämon in deine einsamste Einsamkeit nachschliche und dir sagte: ›Dieses Leben, wie du es jetzt lebst und gelebt hast, wirst du noch ein Mal und noch unzählige Male leben müssen; und es wird nichts Neues daran sein, sondern jeder Schmerz und jede Lust und jeder Gedanke und Seufzer und alles unsäglich Kleine und Große deines Lebens muß dir wiederkommen, und alles in derselben Reihe und Folge – und ebenso diese Spinne und dieses Mondlicht zwischen den Bäumen, und ebenso dieser Augenblick und ich selber. Die ewige Sanduhr des Daseins wird immer wieder umgedreht – und du mit ihr, Stäubchen vom Staube!‹ – Würdest du … nicht … den Dämon verfluchen, der so redete? Oder hast du einmal einen ungeheuren Augenblick erlebt, wo du ihm antworten würdest: ›du bist ein Gott und nie hörte ich Göttlicheres!‹« (cit Löwith: Nietzsches Philosophie der ewigen Wiederkunft 〈des Gleichen Berlin 1935〉 p 57/8〈)〉 [D 10, 1]
Die Blanquische Theorie als eine répétition du mythe – ein fundamentales Exempel der Urgeschichte des neunzehnten Jahrhunderts. In jedem Jahrhundert muß die Menschheit nachsitzen. Vgl die fundamentale Formulierung zur Urgeschichte des neunzehnten Jahrhunderts N 3 a, 2, auch N 4,1 [D 10, 2]
Die »ewige Wiederkehr« ist die Grundform des urgeschichtlichen, mythischen Bewußtseins. (Es ist wohl eben darum ein mythisches, weil es nicht reflektiert.) [D 10, 3]
Die Eternité par les astres ist mit de〈m〉 esprit quarante-huitard zu konfrontieren, wie er in Reynauds »Terre et Ciel« lebendig ist. Darüber Cassou: »L’homme, découvrant son destin terrestre, en reçoit une sorte de vertige, et ne peut tout de suite se conformer à ce seul destin terrestre. Il faut qu’il y associe la plus vaste immensité possible de temps et d’espace. C’est sous sa dimension la plus étendue qu’il veut s’enivrer d’être, de mouvement, de progrès. Alors seulement il peut en toute confiance et en toute fierté prononcer cette sublime parole du même Jean Reynaud: ›J’ai longtemps pratiqué l’univers.‹« »Nous ne rencontrons rien dans l’univers qui ne puisse servir à nous élever, et nous ne pouvons nous élever réellement qu’en nous aidant de ce que nous offre l’univers. Les astres eux-mêmes, dans leur sublime hiérarchie, ne sont que les degrés superposés, par lesquels nous montons progressivement vers l’infini.« 〈Jean〉 Cassou: Quarante-huit (Paris 1939) p 49 et48 [D 10, 4]
Das Leben im Bannkreis der ewigen Wiederkehr gewährt eine Existenz, die aus dem Auratischen nicht heraustritt. [D 10 a, 1]
Je mehr das Leben administrativ genormt wird, desto mehr müssen die Leute das Warten lernen. Das Hasardspiel hat den großen Reiz, die Leute vom Warten freizumachen. [D 10 a, 2]
Der Boulevardier (Feuilletonist) wartet, worauf er denn eigentlich wartet. Hugos Attendre c’est la vie gilt in erster Linie für ihn. [D 10 a, 3]
Die Essenz des mythischen Geschehens ist Wiederkehr. Ihm ist als verborgene Figur die Vergeblichkeit einbeschrieben, die einigen Helden der Unterwelt (Tantalus, Sisyphos oder die Danaiden) an der Stirne geschrieben steht. Den Gedanken der ewigen Wiederkunft im neunzehnten Jahrhundert noch einmal denkend, macht Nietzsche die Figur dessen, an dem das mythische Verhängnis sich neu vollzieht. (Die Ewigkeit der Höllenstrafen hat der antiken Idee der ewigen Wiederkunft vielleicht ihre furchtbarste Spitze abgebrochen. Sie setzt die Ewigkeit der Qualen an die Stelle, an der die Ewigkeit eines Umlaufs stand.) [D 10 a, 4]
Der Glaube an den Fortschritt, an eine unendliche Perfektibilität – eine unendliche Aufgabe in der Moral – und die Vorstellung von der ewigen Wiederkehr sind komplementär. Es sind die unauflöslichen Antinomien, angesichts deren der dialektische Begriff der historischen Zeit zu entwickeln ist. Ihm gegenüber erscheint die Vorstellung von der ewigen Wiederkehr als eben der »platte Rationalismus« als der der Fortschrittsglaube verrufen ist und dieser letztere der mythischen Denkweise ebenso angehörend wie die Vorstellung von der ewigen Wiederkehr. [D 10 a, 5]
Haussmannisierung, Barrikadenkämpfe
»Das Blüthenreich der Dekorationen,
Der Reiz der Landschaft, der Architektur
Und aller Scenerie-Effekt beruhen
Auf dem Gesetz’ der Perspektive nur.«
Franz Böhle: Theater-Catechismus oder humoristische Erklärung verschiedener vorzüglich im Bühnenlehen üblicher Fremdwörter München p 74»J’ai le culte du Beau, du Bien, des grandes choses,
De la belle nature inspirant le grand art,
Qu’il enchante l’oreille ou charme le regard;
J’ai l’amour du printemps en fleurs: femmes et roses!«
Confession d’un lion devenu vieux (Baron Haussmann 1888)»Les capitales pantelantes
Se sont ouvertes au canon.«
Pierre Dupont: Le chant des étudiants Paris 1849Den eigentlichen und im genauen Sinn einzigen Schmuck der Biedermeierzimmer »bildeten die Gardinen, deren Drapierung möglichst raffiniert, am liebsten aus mehreren Schals verschiedener Farben gemischt, der Tapezier besorgte; theoretisch beschränkt sich denn auch fast ein Jahrhundert hindurch die Wohnungskunst darauf, dem Tapezier Anleitung zu geschmackvollem Arrangement der Vorhänge zu geben.« Max von Boehn: Die Mode im XIX. Jahrhundert II München 1907 p 130 Das ist also etwas wie eine Perspektive des Interieurs auf das Fenster hin. [E 1, 1]
Perspektivischer Charakter der Krinoline mit den vielfachen Volants. Fünf bis sechs Unterröcke zumindest wurden darunter getragen. [E 1, 2]
Guckkastenrhetorik, perspektivische Redefiguren: »Die Haupteffektfigur, die übrigens die französischen Redner auf dem Katheder und der Tribüne alle anwenden, ist ungefähr diese: ›Es gab im Mittelalter ein Buch, welches den Geist seiner Zeit wie ein Spiegel die Brennstrahlen der Sonne in sich aufgenommen hat, ein Buch, welches wie ein Urwald in majestätischer Glorie in den Himmel ragte, ein Buch, an welches – ein Buch, für welches – endlich ein Buch, das – an das – durch das (folgen die weitschweifigsten Bezeichnungen) ein Buch – ein Buch – dieses Buch war ›divina comoedia‹. Großer Applaus.« Karl Gutzkow: Briefe aus Paris Leipzig 1842 II p 151/152 [E 1, 3]
Strategischer Grund für die perspektivische Aufhellung der Stadt. Eine zeitgenössische Begründung für den Bau der großen Straßen unter Napoleon III redet von diesen Straßen als »ne se prêtant pas ›à la tactique habituelle des insurrections locales‹«. Marcel Poëte: Une vie de cité Paris 1925 p 469 »Percer ce quartier habituel des émeutes.« Baron Haussmann in einer Denkschrift, in der er die Verlängerung des Boulevard de Strassbourg bis zum Châtelet fordert. Emile de Labédollière: Le nouveau Paris p 52 Aber schon vorher: »Sie pflastern Paris mit Holz, um der Revolution den Baustoff zu entziehen. Aus Holzblöcken lassen sich keine Barricaden mehr machen.« Gutzkow: Briefe aus Paris I p 60/61 Was das heißen will erkennt man daran, daß es 1830 6 000 Barrikaden gab. [E 1, 4]






