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« C’est quoi un vétéran ? » L’étranger pose la question, je quitte Ander des yeux pour lui répondre.
« Qui êtes-vous ? » J’ai le droit de savoir, je suis assise à moitié nue dans la même salle que lui et il a l’air de penser qu’il est à sa place.
« Je suis le Docteur Halsen. »
Je le dévisage, je remarque ce même teint halé et son visage anguleux, comme Nial et Ander. Ses yeux ont une couleur ambrée, son uniforme est une drôle d’armure verte, tenant plus de la tenue de camouflage que de la blouse de médecin. Il est immense, environ deux mètres dix. Mais peu importe. Comme dirait Dorothy du magicien d’Oz, chuis plus dans le Kansas.
« Des soldats qui après avoir combattus, retournent dans le civil. »
Il secoue la tête, le désarroi se lit sur son visage. Je soupire. Je réessaie, en langage extraterrestre.
« Des guerriers qui combattent sur le front. Les blessés rentrent chez eux avec les honneurs. On les appelle des vétérans, je suis l’une d’entre eux. » Je tire sur la couverture, tandis que le docteur me regarde avec perplexité.
« Comment est-ce possible ? Les femmes ne font pas la guerre. »
« D’où je viens, oui. Elles travaillent. Elles servent dans l’armée. Elles ne restent pas en plan, à attendre que les hommes les sauvent. » Je lui fais baisser les yeux, très énervée par la façon dont ils traitent leurs soldats en général, et leur attitude misogyne en particulier. Toute cette testostérone bien macho me fait voir rouge. Aucun de ces extraterrestres ne mérite ma fidélité ou ma confiance… sauf Nial qui m’a sauvée des griffes de cet éclaireur de la Ruche. Ok, peut-être Ander aussi, quand il s’est débarrassé du fameux éclaireur.
Le docteur s’approche et je me blottis dans les bras de Nial, sachant pertinemment que je suis nue sous la couverture.
« C’est fascinant. Et vous avez combattu personnellement ? » demande le docteur, Ander s’approche, pressé d’entendre ma réponse.
Je hoche la tête. « Oui. Plusieurs fois. »
Nial me serre plus étroitement contre lui, je l’ignore tout en soutenant le regard du docteur, manifestement incrédule, ça se voit à ses lèvres pincées et ses sourcils relevés, inutile de parler.
« Je ne vous crois pas. »
Je pousse Nial et descends de ses genoux. Si cet abruti d’extraterrestre est vraiment un docteur, ce que je vais lui montrer ne devrait pas le choquer.
Je me tiens fière et droite devant lui, la couverture rouge m’enveloppe telle une robe royale. J’avance et repousse mes longs cheveux derrière mes épaules, afin qu’ils ne me gênent pas. « Je me suis pas fait ces cicatrices en faisant des cookies. »
Sans le quitter des yeux, je laisse tomber la couverture au sol et tourne sur moi-même afin qu’il contemple les vilaines cicatrices profondes causées par les éclats qui labourent mon épaule jusqu’à ma taille, ma fesse et ma cuisse. Ander s’approche, visiblement tendu mais Nial avance la main pour lui intimer l’ordre de ne pas s’interposer. Nial croise mon regard, je le défie ouvertement, il a pas intérêt à m’empêcher de remettre ce docteur prétentieux à sa place.
Ils voient mes seins et ma chatte mais je m’en fiche. J’aurais dû lui demander pourquoi j’ai voyagé et suis arrivée nue alors qu’Ander et Nial portent des chemises et des pantalons identiques. Je leur poserai la question ultérieurement, j’ai autre chose de plus important à prouver pour le moment.
Je ne m’expose pas pour exciter ou attirer le docteur. Je l’entends bouger, je lui parle sans quitter Nial des yeux. « Ne me touchez pas. »
Le silence, et puis sa voix, dans laquelle je décèle l’admiration et le respect qui faisaient précédemment défaut. « Ainsi donc c’est vrai. Vous avez été blessée et démobilisée ? Vous êtes une laissée-pour-compte ? Ce que vous appelez les vétérans ? »
Je vais l’étrangler. Je pivote et m’enroule dans la couverture. « Nos vétérans ne sont pas des laissés-pour-compte. On les aime et on les traite avec respect. Ils reprennent une vie normale. Nous essayons de les intégrer totalement dans la société. La majeure partie d’entre eux ont des familles. » Devant son air perplexe, je décide de changer de langage et de parler extraterrestre. « Leurs femmes et leurs enfants attendent leur retour.
« Vos proscrits ont le droit de se marier ? » Ander s’accroupit près de moi, il me dévisage avec admiration. Je me penche et pose ma main sur la cicatrice qui barre sa joue, je l’effleure du bout des doigts, je lui fais comprendre que sa cicatrice ne le rend pas moins séduisant à mes yeux.
« Certaines personnes n’apprécient pas les soldats, la majeure partie des gens détestent la guerre qui règne sur Terre, mais pas les soldats en eux-mêmes. Notre peuple traite en général les soldats avec un immense respect. » Je souris et frissonne en m’entendant clamer ma cause, je reconnais les faits tels qu’ils sont, je m’y reconnais pleinement. « Qu’ils soient blessés ou non. »
Le silence des hommes qui m’entourent est étouffant, je retire ma main et m’éclaircis la gorge. Je regarde cette pièce étrange. Elle est circulaire, avec des vitres foncées s’élevant à mi-hauteur jusqu’au plafond. Le sol est gris anthracite, doux comme du marbre. Je n’aperçois pas de porte ni l’extérieur. On pourrait aussi bien être dans un vaisseau spatial qu’à des centaines de mètres sous terre. Impossible de le savoir.
« Qu’est-ce qu’on fabrique ici ? Pourquoi m’avoir emmenée dans cet horrible endroit ? »
La pièce n’est pas horrible, mais d’après ce qu’on dit, la Colonie c’est pas Disneyland. Je me demande à quoi ça ressemble derrière la porte.
« N’aie crainte, partenaire. Nous resterons ici uniquement le temps de s’assurer que tu vas bien, » promet Ander. Il se lève et vient à côté de moi mais il est tellement grand qu’il est obligé de se courber pour croiser mon regard. « Un vaisseau va nous transporter sur le cuirassé Deston. Mais avant de partir, le docteur va t’examiner afin de s’assurer que tu sois prête pour la cérémonie d’accouplement. »
Je fais immédiatement barrage. Mes blessures ne me font plus mal. C’est comme s’il ne m’était jamais rien arrivé. Tout va bien, hormis l’intérieur des cuisses un peu tendues peut-être. Je rougis en repensant aux doigts d’Ander qui me branlent. Il m’a baisée. Il m’a procuré orgasme sur orgasme. Non, c’est pas tout. Il aussi posé sa bouche sur ma chatte, m’a sucé, léché, brouté le clito jusqu’à ce que je jouisse. Le dernier souvenir que j’emporterai de Terre est celui où je me retrouve sur les genoux de Nial au centre de recrutement, les bouches de mes deux partenaires me faisant jouir.
Oh, mon Dieu, la Terre. Je ne suis plus sur Terre. Cette pensée est fugace, Ander me fait face et je sens la chaleur de Nial dans mon dos. Ils m’entourent, je ne vois plus l’autre homme dans la pièce. Il ne me manque pas. Son attitude m’a agacée, il a douté de mes capacités parce que je suis une femme.
« Je me sens bien. J’ai pas besoin qu’un docteur m’examine.
– Si, » rétorque Ander. Il se redresse et se dirige vers une table que je n’avais pas remarquée, placée derrière Nial. Ander pose ses mains sur la surface dure. Le docteur, toujours présent, extrait d’étranges objets des étagères alignées sur le mur. Je regarde autour de moi, nous sommes dans une salle d’examen, mon examen était prévu depuis le départ. Ils le savaient tous les trois.
Leur ‘on va regarder tes cicatrices’ n’était qu’une excuse. Il s’agit bel et bien d’un examen médical.
Vu le regard d’Ander, il ne risque pas de changer d’avis. Je pointe le menton vers Nial, espérant lui faire entendre raison. « Je me sens bien. Je t’assure. »
Il prend mon visage dans ses mains. « Tu t’es fait tirer dessus, Jessica, t’as été soignée par une baguette ReGen vieille comme Hérode. On aurait dû attendre avant d’entamer le processus d’accouplement mais on ne pouvait pas prévoir que tu réagirais aussi violemment. On ne t’a laissé aucune chance de récupérer après qu’on t’ait aspergé de sperme et transférée à l’autre bout de la galaxie. On ignore si tu as été endommagée pendant le transport. Je n’ai pas confiance en la baguette ReGen qui a servi à cicatriser ta peau ou des lésions internes invisibles à l’œil nu. Nous devons évaluer l’étendue des autres blessures.
– Quelles autres blessures ? Je me sens bien. » J’étrécis les yeux. De quoi il parle putain ? J’ai pas d’autres blessures.
« Tu portes de nombreuses cicatrices mon épouse guerrière. J’ignore si tu es totalement remise de tes blessures de guerre. Nous devons nous assurer que tu puisses tomber enceinte. Qu’on puisse te baiser selon nos envies. Tu as accepté notre sperme. L’accouplement a commencé mais ta réaction était plutôt … son regard sombre s’emplit d’un désir que je connais bien … extrême.
– C’est pas bien ? » demandais-je, confuse. Ils ne veulent pas d’une femme passionnée ?
« Nous savions que ton corps réagirait de façon unique, mais les sensations que tu as vécues lorsque nous avons frotté notre fluide sur ta peau ne sont rien comparées à ce que tu vas ressentir lorsque notre sperme sera en toi. »
Mon dieu, je risque de faire un infarctus si c’est encore plus intense. Mes seins se tendent, mes partenaires vont vite comprendre que je mouille.
Ander inspire profondément, je l’entends presque gronder dans la pièce. Putain, il sent que je mouille. Comment ils font ? Je serre les jambes mais je sais pertinemment que c’est inutile.
« On risque de te baiser plusieurs fois d’affilée. »
Je secoue la tête, j’essaie de mettre de l’ordre dans tout ce qui s’est passé depuis les dernières heures. Je me rappelle que Nial me tient et me touche. Je me rappelle le choc que j’ai éprouvé en voyant la bouche d’Ander sur mon sexe, la chaleur de leur sperme quand ils ont pris leurs bites dans leurs mains et m’ont aspergé dans leur simulacre d’accouplement primitif.
Après… tout devient confus. J’essaie de me souvenir qui tenait ma cuisse, qui suçait mes tétons, qui mettait sa main dans mes cheveux et qui me doigtait… tout se mêle en… un plaisir intense à couper le souffle. J’étais perdue, engloutie par ces hommes. Mes hommes, à en juger par leur accouplement. Mes partenaires. Je lève la tête, Nial me regarde de près.
« Tu ressens toujours notre connexion, partenaire. N’essaie pas de refouler tes désirs. Tu as hurlé dans mes bras, tes cris rauques de plaisir résonnent encore à mes oreilles. Je suis certes très heureux que tu sois si… submergée par notre connexion, mais ta réaction n’est pas celle que l’on attend d’une épouse Prillon. »
Je rougis intensément. Je sens la chaleur me monter au cou et aux joues. Inutile de me rappeler que j’ai adoré ce qu’ils m’ont fait. J’ai adoré chaque baiser, chaque caresse.
Apprendre que ma réaction n’est pas normale confirme ce que je soupçonnais déjà. Je n’ai pas l’étoffe d’une princesse. Si je ne suis pas capable de supporter l’intensité de leur sperme extraterrestre sur ma peau, ils n’ont qu’à aller se chercher une autre épouse ailleurs. J’ai perdu mon sang-froid et… je me suis évanouie puisque je ne me souviens plus de rien. Et ils ne m’ont pas encore sautée !
Ils m’ont procuré orgasme sur orgasme, c’était si intense que j’ai totalement perdu pied. J’ai oublié où j’étais, je m’en fichais complètement. J’ai perdu mon sang-froid, c’est dangereux. Ils auraient pu me faire n’importe quoi.
N’importe quoi. Je les aurais probablement suppliés encore plus.
« Ça ne justifie pas qu’on m’examine. C’est juste que vous étiez bons au lit, c’est tout, » balbutiais-je, finissant par admettre qu’Ander et lui m’avaient tout de même ébranlée. Je devrais plutôt voir un psy. Aucune femme ne s’attache si rapidement à deux hommes qu’elle vient juste de rencontrer. Aucune femme n’aurait permis qu’on lui fasse ce que je leur ai permis de faire. Non, je n’aurais pas dû le leur permettre. Je les ai suppliés de continuer.
« On ne t’a pas encore sautée, ajoute Ander, à toutes fins utiles. Bientôt. Très bientôt. »
Je jette un œil vers le docteur et regarde Ander d’un air méfiant mais il n’a pas l’air gêné pour deux sous.
« Je me sens bien.
– Si tu es si … si mes doigts et ma bouche, notre sperme répandu sur ton ventre et tes seins te font autant d’effet, il est possible que nous te fassions mal quand nous te pénétrerons avec nos bites.
– Ander, » grondais-je, j’aimerais vraiment qu’il la ferme maintenant.
– Il dit la vérité, ajoute Nial. Il est de notre devoir de te protéger, pas de te faire mal. Nous devons nous assurer que tu es en assez bonne santé pour qu’on s’accouple en bonne et due forme. »
Il se lève, me prend dans ses bras et me dépose sur la table d’examen.
« Comment ça, en bonne et due forme ? »
De quoi peut-il bien parler, hormis de baiser ? Pour être honnête, je ne suis pas franchement contre l’idée de chevaucher l’énorme bite de Nial ou de leur faire une fellation chacun leur tour, de goûter leur sperme dans un orgasme qui déferlera sur mon corps.
« C’est la deuxième fois qu’on m’examine. » La table est semblable à celle au centre de recrutement, lorsque la gardienne m’a ôté les morceaux de métal dans le dos et la cuisse et s’est servie de cette étonnante baguette guérisseuse. « Si j’avais eu un problème, la gardienne Egara s’en serait aperçue.
– C’est faux, dit Ander. Tu as éprouvé du plaisir après qu’on t’ait donné notre sperme. »
Ses grandes mains repoussent la couverture, mon corps est nu devant le docteur. Une fois ma colère retombée, je trouve son inspection tout bonnement insupportable. Je n’ai pas envie que le docteur me regarde, et encore moins qu’il me touche.
« Ander ! » je fais mine d’attraper la couverture mais il saisit mes poignets, se met derrière la table, tend mes bras en arrière et maintient mes poignets dans ses mains immenses. Mes bras sont tendus derrière ma tête, mon dos se cambre et mes seins saillent.
J’étrécis les yeux en regardant cette brute.
« Lâche-moi ! »
Il secoue doucement la tête. « On doit t’examiner. Il est de notre devoir de veiller à ta sécurité et ton bien-être. »
Nial se tient à mes côtés et penche la tête. « On va te baiser, Jessica. Souvent et en prenant tout notre temps. Le docteur va s’assurer que tu peux supporter les besoins de tes partenaires. »
Ander renifle. « Tu la sens ? »
Nial plante son regard dans celui d’Ander. « Oui. Intéressant. »
Je m’agite pour échapper à la poigne d’Ander mais je sais que c’est inutile. C’est trop tard. Le docteur, maudit soit-il, garde le silence, au bout de la table. Il attend clairement la permission de commencer.
« Qu’est-ce qu’il y a de si intéressant ? » demandais-je.
Nial lève un sourcil devant mon air courroucé. Ce n’est pas lui qui est planté à poil devant un parfait inconnu. « Ce qui est intéressant, partenaire, c’est que ça t’excite.
– C’est pas vrai ! » rétorquais-je, mes tétons pointent. Je serre fort les cuisses, par défi. Si je les ferme, mes partenaires ne sentiront peut-être pas ce que la poigne solide d’Ander provoque en moi. Cette logique complètement ridicule me décontenance. Je sais tout au fond de moi que si ces hommes vont me pénétrer, je dois être certaine qu’ils sont plus forts que moi. J’ai passé à ma vie à protéger des gens et je n’ai jamais rencontré d’homme avec lequel je me sente en sécurité.
Ander arrive à me faire tenir tranquille rien qu’en me tenant fermement. Son côté dominateur me rend furax, j’ai envie de lutter contre son étreinte. Qu’en est-il de mon autre facette, que je garde enfouie dans le tréfonds de mon âme, de cette fille qui hurle pour que ce monde vive à nouveau en paix ? Elle refait surface, elle veut qu’on la délivre. Plus je la combats, plus elle va devenir enragée, jusqu’à ce que mon désir envers la caresse dominatrice d’Ander se mue en guerre civile entre mon cœur et mon esprit. Je m’arcboute sur la table, mon cœur bat si fort que ses battements doivent s’entendre jusqu’à la pièce d’à côté.
Je sais que quoi que je fasse, Ander sera là, il est assez fort pour me maîtriser, pour régenter le monde à ma place.
Nial place une épaisse courroie noire autour de mes hanches qui s’agitent et accroche la sangle à la table. Je ne peux plus soulever mes hanches. Je lui décoche un coup de pied, il relève mes jambes dans des étriers que le docteur a sortis de sous la table. Il s’était bien gardé de me les montrer, si je les avais vus avant, j’aurais piqué un sprint vers la porte. Ils ressemblent à s’y méprendre à ceux de mon gynéco, Nial bloque mes chevilles dans l’épais métal. Ceci fait, il regarde Ander.
« T’as besoin de liens pour ses bras ? »
Ander glousse, se penche et murmure à mon oreille. « Non. J’aime bien la tenir. »
Oh, mon Dieu. Ça m’excite.
Nial sourit et se sert d’une drôle de manivelle pour ajuster les étriers, mes cuisses sont grandes ouvertes, ma chatte bien en vue, le cul pratiquement au bord de table. Ce n’est pas le docteur mais Nial qui se place entre mes jambes, il glisse son long doigt dans ma chatte, tandis que je halète.
« Elle mouille, Ander. On pourrait la pénétrer dès maintenant, répandre ses fluides sur nos sexes et la prendre vite et bien. »
Les mains d’Ander se tendent sur mes poignets, mais il ne me fait pas mal. J’ai envie de gigoter mais toute attitude de défi m’est impossible vue la grosse courroie qui enserre mes hanches. Je suis tellement en colère que j’aimerais cracher au visage de Nial et lui arracher les yeux, je me tourne, j’espère qu’il va enlever son pantalon et me baiser pendant qu’Ander me tient et regarde.
C’est quoi mon problème ?
Nial se tourne vers le docteur et hoche la tête avant de s’éloigner, de manière à ce que le docteur ait la place de faire ce qu’il a à faire. Quoiqu’ils aient prévu, je n’ai aucune chance de m’échapper.
Je regarde Nial lécher son doigt enduit de mon fluide vaginal, il se lèche le doigt comme si c’était un miel délicieux.
Déterminée à ne pas capituler, je me tourne à l’approche du docteur. Il arbore un air résigné des plus médical. Heureusement, son regard ne fait preuve d’aucune excitation ni convoitise. Il a deux godes à la main, je m’arcboute et redouble d’efforts pour me soustraire à la poigne de fer d’Ander.
10

Nial
Je regarde le docteur s’approcher de ma partenaire. Son attitude de défi est magnifique. Je m’étais toujours imaginé avec une reine docile et soumise mais je remercie les dieux et les protocoles de recrutement de m’avoir donné une telle diablesse, une guerrière qui n’a pas peur de se battre et qui n’est pas intimidée par les cicatrices de ses partenaires.
« Hors de question. Vous vous croyez où ? » hurle-t-elle à l’adresse du docteur, qui ignore ses protestations et pose son matériel sur la petite desserte sortant du côté de la table. « Ces trucs … servent pour quel type d’examen … ?” »
Il lève la main vers sa cuisse mais elle s’agite et se débat si farouchement entre les mains d’Ander que je redoute qu’elle fasse une crise cardiaque si on ne la calme pas. Cet équipement médical est nécessaire à sa survie sur Prillon. Non seulement je dois m’assurer qu’elle ne soit pas blessée pour qu’on puisse la baiser à loisir, mais je l’ai kidnappée sur Terre sans qu’elle ait passé le test de recrutement en bonne et due forme, elle n’est pas équipée des implants biologiques de base lui permettant de vivre heureuse et en bonne santé sur Prillon.
Je lève la main et le docteur recule. Jessica essaie de reprendre de l’air à mon approche. « Jessica, je t’en prie. On ne te fera aucun mal. Le docteur suit le protocole standard. Toutes les épouses effectuent le même test de recrutement. Je te le promets. Crois-moi. Je ne lui permettrai pas de te faire le moindre mal. »
« Des conneries. C’est que des conneries. Aucun examen médical ne nécessite des godes, espèce de connards pervers. Laisse-moi partir ! » Elle se débat violemment, déclenchant les alarmes du système qui enregistre sa pression artérielle et son rythme cardiaque.
« Elle doit se calmer. Elle va faire une attaque. » Les paroles du docteur m’inquiètent au plus haut point, il est temps de montrer à ma nouvelle partenaire ce qu’est la discipline sur Prillon.
Je me dirige vers elle et pose ma main sur sa poitrine.
« Calme-toi, Jessica. Cet examen est nécessaire. Arrête de nous contrer sinon je vais te botter le cul jusqu’à ce que tu ais les fesses toutes rouges. »
Elle me jette un regard noir, son dos s’arcboute sur la table tandis qu’elle essaie de se libérer de la poigne d’Ander. « Quoi ? Comme si j’avais trois ans ? Non. Laisse-moi partir. »
– Fais-nous confiance, partenaire. Le docteur ne te fera aucun mal. » Ander essaie de se rallier à la cause. « Je te promets que si jamais il te fait mal, je le tue.
– Non. » Elle se débat, tourne la tête et le cou pour essayer de mordre mon bras et que je la relâche.
« Je t’ai prévenu, Jessica. Tu vas apprendre ce qu’il en coûte de désobéir à ton partenaire. » Je lève le bras et me place au bout de la table, ses fesses rebondies sont bien en vue, ses jambes écartées et retenues par les sangles. Je caresse sa peau douce et pulpeuse afin qu’elle s’aperçoive que je suis bel et bien là, de l’endroit où je compte frapper. « Je vais te fesser parce que tu as refusé d’écouter. Sache que je ne tolère pas qu’on me contredise, lorsque ta sécurité ou ta santé sont en jeu, Jessica. »
Je croise et soutiens son regard, elle se calme et me parle. « T’as pas intérêt. »
Je la fesse violemment ; elle hurle de colère, non de douleur. « Et de un. »
– Connard.
– Tu vas avoir droit à une autre fessée, Jessica. Tu ferais mieux de tenir ta langue. » Je lui donne la fessée pour de vrai, son cul devient rouge vif, profondément satisfait de constater qu’une rage silencieuse a cédé la place à son verbiage cinglant, sa chatte rose est toute luisante et accueillante tandis que j’inspecte ses replis, je lui laisse le temps de s’habituer à sa nouvelle position et m’accepter en tant que son maître, son partenaire.
Comme prévu, la pause que j’ai ménagée dans mes leçons attise de nouveau sa fureur.
« Ça y est ? Parce ce que si t’as terminé, tu peux aller te faire foutre et me laisser. Je ne vais pas laisser ce toubib me baiser comme un pervers avec ses sex-toys. »
Je croise le regard d’Ander et lui adresse un signe de tête pour m’assurer qu’il raffermisse sa prise. J’introduis deux doigts dans son vagin humide, je me sers des autres pour branler son clitoris tout en la masturbant, son orgasme approche, elle va presque jouir, et je me retire. « Ce n’est là que le début de ta leçon, puisque tu t’adresses à ton partenaire en lui manquant de respect. »
Son gémissement de plaisir languissant me plaît, son vagin se contracte sur du vide, il se languit de ce que lui ai refusé. « Tu vas compter cette fois-ci, Jessica. Tu vas compter jusqu’à vingt pendant que je te punirai pour m’avoir désobéi. Lorsqu’on aura fini, j’inviterai le docteur à poursuivre son examen.
– J’ai pas envie de subir un examen. » Sa poitrine se soulève, son corps est sous nos yeux. Je fais mon possible pour ne pas baisser mon pantalon et la baiser sur le champ, au bord de la table. Nous ne sommes pas là pour ça. Elle a besoin des implants biologiques fournis par le docteur, on doit s’assurer qu’elle est en bonne santé avant qu’Ander et moi puissions la posséder. Je n’ai pas envie d’attendre parce qu’elle est trop têtue pour se soumettre à un banal examen médical.
« Je sais. Mais c’est obligatoire. Tu vas le laisser faire, sinon je te fesserai jusqu’à ce que tu deviennes raisonnable. Tu comprends ?
– Va te faire foutre. »
J’enfonce trois doigts violemment et profondément dans son vagin, je titille son col de l’utérus tandis qu’elle se cambre en poussant un petit cri, les parois de son vagin se referment sur mes doigts en signe de bienvenue. Je frotte son clitoris jusqu’à ce qu’elle se tortille, sans la faire jouir. Si elle veut descendre de cette table, elle devra obéir.
« N’oublie pas de compter, Jessica. » Je retire mes doigts et la fesse à nouveau cul nu. J’en suis à trois lorsqu’elle se met à compter.