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Il donne un petit coup sur l’anneau et je halète. « Le transfert et ses avantages… mutuels. »
–Et la chaîne ? »
Tark soulève la chaîne, plusieurs petits disques d’or comportent une gravure. « C’est le symbole de ma naissance et de ma lignée. Ça signifie que tu m’appartiens. Jusqu’à ce que je te possède et te marque de façon permanente, c’est aussi un gage de protection.
–De protection ? » Je ne vois pas comment des anneaux de mamelons me protégeraient, mais vue la façon dont il continue de jouer avec, je m’en contre-fiche.
« Personne n’osera toucher ce qui appartient au haut conseiller. » On dirait un homme des cavernes possessif.
« Assez posé de questions. Place tes mains sur ta tête, que je puisse t’examiner. »
Je me fige, je me protège avec les mains. « Tark, je ne—
–Ça… » Il agite un peu sa main et tire doucement sur la chaîne, une décharge de plaisir va de mes mamelons jusqu’à mon clitoris, « … c’est un outil dont je me servirai pour que tu apprennes à obéir, gara. L’une des nombreuses manières que ton corps apprendra pour obéir au mien—et apprendre à te taire. »
Il relâche la chaîne et je la sens à nouveau sur ma peau, le métal froid est devenu chaud suite à son contact. Tark prend mes poignets dans ses grosses mains et me fait pivoter jusqu’à ce que mes mains soient au-dessus de ma tête sur la table d’examen, comme il me l’a demandé.
« À moins que tu ne préfères que je te mette à plat ventre et que je te frappe à nouveau. À toi de voir. »
Je lève les yeux au ciel et m’aperçois qu’il l’envisage sérieusement.
« J’ai pas vraiment le choix, » dis-je en ronchonnant.
Il me décoche un petit sourire. « Tu apprends vite, gara. Sache que je ne te ferai jamais de mal. Et je ne te permettrai pas qu’on te fasse du mal. Bron— il crache le nom du type —est nouveau dans mon service. Vu la façon dont il s’est comporté, je nommerai un nouveau médecin dès notre retour au palais. Je ne permettrai pas qu’il traite ma partenaire de la sorte. »
Il n’a donc pas cautionné l’attitude du médecin tout à l’heure. Si j’avais tenu ma langue, Tark aurait licencié cet homme et j’en serais au même point—sans les fesses en feu.
Le regard de Tark passe de mes gros seins à mon visage. « Je vais te toucher, tu vas me dire si tu ressens la moindre gêne ou douleur depuis ton transfert. »
Ses mains descendent de mes bras à mes seins, de ma poitrine à mes hanches. J’ai la chair de poule. Il découvre mon corps tel un spécimen fascinant, quelque chose de jamais vu, pas forcément avec une connotation sexuelle. La douceur de son contact apaise mes craintes, je ne peux m’empêcher de me concentrer sur autre chose.
La chaleur de ses mains. Les battements de mon cœur. Ses mains sont chaudes comme du feu et il est très minutieux. Malgré ma réticence psychique de refuser qu’un étranger me touche si intimement et malgré le stress des dernières semaines, mon corps sait ce qu’il veut et ce dont il a besoin. Il répond avec un désir si vif que j’en suis la première surprise. Ses mains passent sur mes jambes et glissent entre mes cuisses.
Je halète, je me cambre sur la table comme s’il m’avait fait subir un choc électrique. Je ferme les genoux, sa main est prisonnière. Il relâche son étreinte sur mes poignets et dessine la courbe de mon ventre jusqu’à la chaîne et tire légèrement dessus. Je crie et ferme les yeux. Le voir devant moi, dominateur, intense, me fait penser à l’impensable. Comme permettre à un parfait étranger de toucher ma chatte. Non, pas permettre, vouloir. Je veux que mon partenaire me touche.
C’est quoi mon problème ? Le transfert m’a rendue folle ? Je suis une chaudasse ? J’ai un neuro-processeur jouant le rôle de stimulant sexuel qui booste ma libido ? Il s’agit purement et simplement de sa testostérone.
« Ecarte tes jambes, gara. Maintenant. N’aie pas peur.
–Je ne suis pas… Je ne… »
Je n’ai pas peur de lui. Au contraire. J’ai peur de moi, peur de lui donner ce qu’il veut en retour. Je ne le connais pas le moins du monde, mais ses mains douces et ses ordres menacent de briser ma retenue, de briser les règles que j’ai instaurées auprès des hommes. Et je viens à peine de le rencontrer.
Il s’approche, sa bouche se referme sur mon mamelon ; sa langue tourne autour du petit anneau, je pousse un gémissement de plaisir. « Ouvre-toi pour moi, partenaire. Montre-moi ce qui m’appartient. »
Sa main. Son baiser. Sa chaleur.
Mon partenaire. Le mien. Il m’appartient autant que je lui appartiens. Du moins pour le moment.
J’écarte mes genoux en grand et ouvre les yeux tandis qu’il délaisse mes seins et se rapproche de mon sexe.
Sur les coudes, je regarde mon corps et j’écarquille à nouveau les yeux. « Je n’ai plus de poils. »
Je pensais que ça serait différent… en bas, mais j’étais trop distraite par les anneaux, la chaîne de mamelons et la fessée pour remarquer qu’on m’a rasée la chatte.
« C’est sensible n’est-ce pas ? » Il pose la question et se penche pour souffler de l’air chaud sur les lèvres de ma chatte.
Il n’a peut-être jamais touché de terrienne avant mais il sait très bien s’y prendre. Il souffle à nouveau et je tressaille. Il me fixe, son visage est si proche qu’il peut sentir mon odeur, je me demande…
« Je suis … comme les femmes de ta planète ?
–Mmm. »
Je pensais qu’il allait ignorer ma question, mais apparemment, il a décidé de pousser ses investigations plus avant. Tark prend quelque chose sur la table, un moment plus tard, il insère doucement un objet dur et froid dans mon vagin. Je remue bras et jambes pour m’échapper.
« Stop. Qu’est-ce que tu vas me faire ?
–Ne bouge pas. »
Je remue la tête, perplexe et surprise à la fois. Il saisit mes poignets encore une fois et les menotte à la table. Je penche la tête en arrière, je suis entravée. Inutile de tirer dessus. Ça ne bouge pas. C’est comme le rêve au centre de recrutement, je suis attachée et un homme me touche. Je me souviens de ma chatte mouillée. Je lutte et je mouille encore plus, mes fluides dégoulinent le long du gode qui me pénètre. Je suis attachée et un homme est penché sur moi, il pourrait me faire mal vu sa stature, mais il ne me procure que du plaisir—un plaisir étrange, inconnu, effrayant. J’ai les fesses en feu à cause de la fessée mais je suis contrainte d’obéir.
Tark pose sa grande paume sur mon ventre tandis qu’une étrange sensation de ronronnement s’échappe de mon vagin, la chaleur se diffuse de ma chatte à mon cul, très en profondeur, jusqu’aux lèvres de ma chatte et mon clitoris, on dirait des petites décharges électriques. Ça ne ressemble à aucun gode connu—ou expérimenté.
« Ah ! » Mes hanches se cambrent sous la sensation renversante et le regard sombre de Tark est comme hypnotisé, il guette mes réactions.
L’étrange appareil dans ma chatte bipe trois fois, et à nouveau sur mon clitoris. C’est impossible à décrire. Ce n’est pas douloureux, loin de là. C’est incroyable, c’est bien là le problème.
« Laisse tomber partenaire. Soumets-toi à l’examen, tout comme tu te soumets à moi. »
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