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Et c’était tout. Elle savait déjà que cet endroit n’existait pas – d’autant qu’elle et le FBI sachent – ce qui rendait les choses d’autant plus frustrantes. Elle regarda la carte et sentit une pointe au cœur. Elle se trouvait à environ deux heures et demie de route de l’endroit où son père était mort et à environ trois heures du lieu où cette carte de visite avait été retrouvée – presque vingt ans après la mort de son père.
Ce n’était pas son affaire… enfin, pas vraiment. McGrath lui avait donné une sorte d’autorisation officieuse d’aider quand elle le pouvait mais pour l’instant, il n’y avait aucune piste. Elle pensa à Kirk Peterson, le détective qui avait trouvé les nouveaux indices permettant de rouvrir l’enquête concernant la mort de son père. Elle faillit l’appeler mais elle réalisa qu’il était déjà 23h45. Et de toute façon, de quoi pourraient-ils bien parler d’autre que du manque de piste concernant l’affaire ?
Mais elle avait besoin de l’appeler. Peut-être après l’affaire en cours, quand elle pourrait accorder toute son attention à Peterson et à l’enquête. Il était temps qu’elle se débarrasse de ce poids.
Elle se prépara pour aller dormir, se brossa les dents et enfila un léger pantalon de survêtement et un t-shirt. Juste avant de se mettre au lit, elle consulta ses emails une dernière fois sur son téléphone.
Elle vit que la demande d’informations qu’elle avait envoyée à la police de Bent Creek avait déjà été répondue, en moins de dix-sept minutes après qu’elle ait envoyé l’email. Elle prit note des informations dans son dossier et dressa mentalement un programme pour la journée à venir. Finalement, elle éteignit les lumières et se mit au lit.
Elle n’aimait pas finir une journée en éteignant les lumières sur des questions sans réponses. C’était un sentiment qui la dérangeait et auquel elle ne pensait pas pouvoir s’habituer. Mais elle s’était adaptée depuis longtemps, ayant trouvé la manière de dormir quelques heures pendant que les réponses à ses questions rôdaient dans l’obscurité, hors de sa portée.
CHAPITRE HUIT
Mackenzie venait de finir de s’habiller quand on frappa à la porte de sa chambre. Elle jeta un coup d’oeil à travers le judas et vit Ellington. Il tenait une petite boîte en carton avec deux tasses de café posées dessus. Elle ouvrit la porte et le laissa entrer, incertaine de savoir comment elle se sentait par rapport au fait qu’il soit prêt avant elle. Elle avait toujours été fière de sa rapidité et de sa capacité à être prête tôt. On dirait qu’elle avait maintenant de la concurrence dans ce domaine.
« Est-ce que j’interromps le rituel compliqué du matin d’une femme qui se prépare ? » plaisanta-t-il en posant la boîte et les cafés sur une petite table près du lit refait.
« Non, je viens de terminer à l’instant, » dit-elle, en s’emparant du café.
Ellington ouvrit la boîte et dévoila une demi-douzaine de beignets. « Je sais, c’est un cliché, » dit-il. « Mais… rien de tel que des beignets frais, non ? »
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